mardi 26 septembre 2017

Remèdes ?


Saint Pierre Julien Eymard écrivait au XIXème siècle : 
« J'ai souvent réfléchi sur les remèdes à cette indifférence universelle 
 qui s'empare d'une manière effrayante de tant de catholiques, 
et je n'en trouve qu'un: l'Eucharistie, l'amour à Jésus Eucharistique. 
La perte de la foi vient de la perte de l'amour. 
Maintenant il faut se mettre à l'œuvre, sauver les âmes par la divine Eucharistie, 
et réveiller la France et l'Europe engourdies dans un sommeil d'indifférence 
parce qu'elles ne connaissent pas le don de Dieu: Jésus l'Emmanuel Eucharistique. 
C'est la torche de l'amour qu'il faut porter dans les âmes fidèles et qui se croient pieuses, 
et ne le sont pas parce qu'elles n'ont pas établi leur centre et leur vie 
dans Jésus au saint Tabernacle ».

dimanche 24 septembre 2017

Les adorateurs

"L’adoration n’est pas un luxe, mais une priorité."  
Benoît XVI
"Ce sont les adorateurs silencieux 
qui bâtissent le monde nouveau"
(Jean-Paul II)


"Les adorateurs sont des veilleurs et des intercesseurs pour ceux qui ne savent pas prier. 
 L’amour du Christ est offert à tous les habitants, qui vivent sous leurs toits, des joies, des malheurs, des angoisses, la maladie, des souffrances. 
Les adorateurs portent toutes les prières du monde, comme une réponse à l’amour du Christ."
Attention : comme le dit Sœur Delphine, « dans l’adoration, je ne suis pas seule ! 
Jésus à la chapelle n’est pasmonˮ Jésus : quand je l’adore, je le fais pour tout le corps de l’Église et pour toute l’humanité, y compris pour ceux qui ne l’aiment pas. »

Le temps de l’adoration

Le temps de l’adoration nous aide à intérioriser ce que nous célébrons lors de la messe.


Après l’action, il s’agit de méditer, 
de prendre le temps de laisser descendre en nous cette présence. 
Dans l’adoration, nous nous mettons en présence, réelle et substantielle, du corps du Christ, conservé et exposé. 
On peut le regarder, le contempler et se laisser regarder par lui. 
C’est une rencontre : il nous attend. Il suffit de venir en toute vérité, comme on est. 
Nous sommes invités à méditer l’attitude du Christ, qui fait de toute sa vie 
une offrande au Père par amour des hommes, et qui le fait librement. 
À notre tour, nous pouvons devenir adorateur du premier adorateur 
et nous offrir en Jésus au Père. Des paroles peuvent retentir en nous. 
Les temps de silence peuvent être habités par une forme de communion, 
un au-delà des mots.
P. Jean Laverton
Propos recueillis par Florence de Maistre

Adoration eucharistique

L’hostie nous invite à un double mouvement : 
à la fois rejoindre et adorer le Christ Ressuscité, glorieux près du Père, 
mais aussi rejoindre l’ensemble de l’humanité pour laquelle le Christ s’est offert. 

L’adoration eucharistique, même dans la solitude d’une chapelle, 
ne peut pas se limiter à un acte individuel : 
par le pain eucharistique, 
je rejoins le corps tout entier de mes frères humains, 
pour lequel le Christ est mort.

L’adoration eucharistique ne doit pas nous faire oublier 
les autres formes de présence du Christ : 
* à travers sa Parole « celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le »
* dans la vie quotidienne 
« quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux » ; 
* au cœur de chaque être humain 
« ce que vous faites au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le faites ». 
Mais comme nous le rappelle le concile Vatican II
l’Eucharistie est « source et sommet de toute vie chrétienne ».

P. Jacques Midy, Prêtre à l’Île-Saint-Denis
Extrait de « Les uns et les autres », octobre 2010, publication du diocèse de Saint-Denis

mardi 12 septembre 2017

Prier

   Prier demeure une des tâches prioritaires de l’Église. 
   Prier pour nos jeunes, fragiles, morts ou en perdition. 
   Prier pour les vocations sacerdotales et religieuses. 
   Je reviendrai sur ce thème plus tard.

L’Alsace s’est engagée, il y a plus d’un siècle, à adorer de façon continuelle. L’adoration perpétuelle, en paroisse ou au Mont Sainte-Odile, n’a pas de meilleure intention que de prier pour les jeunes et les vocations.
      
      Encore faut-il demander avec force, comme si notre vie en dépendait. 
      Parce que, justement, elle en dépend.
        Prions pour que nos jeunes entendent l’appel à devenir forts :      
« Veillez, tenez bon dans la foi, soyez des hommes, soyez forts, 
                  Faites tout dans l’amour. » (1 Cor 16, 13)