dimanche 22 décembre 2019

Fête de la Nativité


Le Christ s'est abaissé à l'excès sur la croix pour nous témoigner de son amour. 
Toutefois, au Sait-Sacrement, il s'abaisse plus encore. Là, nous ne voyons même plus la personne divine, mais seulement les apparences du pain. Nous n'entendons plus sa voix qui retentit de la Croix : "J'ai soif.
En venant au Saint-Sacrement, il laisse sa gloire et sa majesté au ciel et prend le risque d'être ignoré, oublié sous des apparences insignifiantes. Il ne vient qu'avec son amour et sa miséricorde. 
Il cherche des âmes qui l'aimeront pour lui-même. Mais l'amour n'est pas aimé... 
Sainte Thérèse de Lisieux disait : "Le propre de l'amour est de s'abaisser... 
Pour que l'amour soit pleinement satisfait, il faut qu'il s'abaisse jusqu'au néant et transforme en feu ce néant.
Manuel pour adorer sans se lasser Florian Racine.

Le sens du geste


Adorer le Saint- Sacrement, c’est reconnaître la présence réelle du Corps et du Sang du Christ dans le signe – sacrement veut dire signe – du pain et du vin, consacrés au moment de la messe. L’adoration est l’expression de notre reconnaissance et de notre émerveillement pour ce que le Christ a fait pour nous : avant de verser son sang pour nous sauver, lors de son dernier repas, il nous a donné sa chair en nourriture (Jean, 6). Désormais, il est présent au milieu de son peuple, l’Église, tous les jours et jusqu’à la fin des temps.

Adorer, c’est donc se mettre en sa présence afin de laisser l’amour grandir en nous. L’adoration du Corps eucharistique du Christ se fait lors de la célébration de la messe, particulièrement au moment de la consécration et de la communion. Mais l’exposition et l’adoration du Saint- Sacrement, l’après-midi ou en soirée, peuvent prolonger ce temps d'adoration. Mais il ne faut pas oublier que le Christ est aussi présent dans sa Parole et en chacun de nous lorsque nous communions : nous sommes le corps du Christ.