samedi 17 mars 2018

O Sainte Odile, 

     veillez avec tendresse sur votre chère Alsace. 
Reprise et succès du travail, fertilité du sol, relèvement des pays dévastés, 
rétablissement de la paix sociale et de l'équilibre économique, 
soulagement de toutes les infortunes, rien de ce qui est nôtre ne vous est étranger. 

Nous vous recommandons tous nos besoins, 
et par vos lèvres nous faisons passer toutes nos requêtes de ce pays. 
Mais nous vous confions surtout nos âmes. 
Inspirez-leur l'amour du devoir, de leurs frères et de Dieu. 
Demeurez l'ange des petits enfants et qu'à votre exemple, 
ils soient fidèles aux grâces du baptême. 
Pour les familles daignez être ce que vous fûtes pour la nôtre, 
la messagère de la grâce et du salut. 
Remplissez les cloîtres et les séminaires d'Alsace 
d'âmes dociles aux appels divins. 
Que la sainte charité du Christ dont votre âme débordait, 
dompte les égoïsmes, rapproche les cœurs 
et fasse de la terre d'Alsace un parvis du ciel.
Monseigneur RUCH                                 

« Patronne de l'Alsace
Odile c'est à toi
Que les fils de sa race
Confient leurs vœux, leur foi. »


Besoin de Dieu


"Comme aux jours où elle habitait le Hohenbourg, 

Sainte Odile parle à ses frères le plus suave langage, 

elle sèche les larmes, soulage les malheureux 

et enseigne la sainteté.


Qui commettra l'imprudence de ne pas solliciter la protection de Sainte Odile ? 
Le ciel est sombre, le terre est triste. Le douloureux passé n'est pas encore liquidé, 
le monde souffre aujourd'hui d'un malaise auquel nul peuple n'échappe, 
et ce n'est pas sans inquiétude que l'on songe à l'avenir. 

Les âmes, les familles et le pays ont besoin de Dieu, 

de ses lumières, de ses consolations 

et de sa grâce toute puissante. 

Ah ! Qu'il est bon de pouvoir lui faire présenter 

en cette heure critique 

nos requêtes par une avocate 

aussi agréable à son cœur que sensible à nos détresses !"
Monseigneur RUCH                             

mercredi 14 mars 2018


« Je suis le pain vivant, descendu du ciel. »[St Jean 6, 51]


Jésus est le don d'amour et de vie. 
Il est le pain qui nous unit. 
Nous avons part au corps du Christ. 

Mais souvent nous ne sommes pas à la recherche de cette nourriture du Dieu unique et véritable. Nous courrons après des idoles : la puissance, a jouissance égoïste, le prestige qui anime la jalousie, la haine, l'envie. Nous adorons des richesses et des valeurs que nous perdrons à nouveau.

Au Mont Sainte Odile, depuis plus de 86 ans, est adoré le seul que les hommes doivent adorer, car Il est source intarissable de vie et d'amour, d'union fraternelle. 

A la table du Seigneur, on ne prends rien à personne, 
chacun reçoit, personne n'est étranger ou ennemi : 
tous, nous sommes frères et sœurs. 
Cette adoration, le don de nous-même au Christ, 
résout les problèmes du monde, 
si nous croyons au Christ, 
l'envoyé du Père, pour le salut de tous.
Charles DISS, Homélie